L'albergue Rio Aljucén est excellent, d'une propreté exemplaire. Aujourd'hui le temps est maussade, je pars il est 7h20, le bar en face du gîte ouvre ses volets, je m'y engouffre pour déguster un café avec les autres pèlerins. La cape est de rigueur, la pluie va m'accompagner tout au long du parcours. Après avoir traversé le village, pris la N 630, traversé le rio Aljucén, je prends un chemin sableux, j'entre dans un parc entouré de chênes verts, mais aussi des animaux en libertés, des murets qui bordent le chemin, mais aussi un paysage de roches et des petites montées à franchir. Dommage que le temps soit à la pluie, car cet itinéraire est agréable à regarder. Je rencontre un troupeau de vaches qui traversent devant moi, je suis obligée de stopper et attendre qu'elles veuillent bien passer, elles sont nombreuses plus d'une centaine, je me dis que c'est formidable une telle rencontre. Aucun humain pour les guider, elles sont libre d'aller brouter où elles veulent. Pas une maison à l'horizon depuis que j'ai quitté Aljucén. J'arrive enfin devant quelques maisons, Alcuéscar n'est plus loin, j'arrive devant deux signalisations pour ce village, je prends celle de gauche, qui me fait prendre une route, et j'arrive à la casa de la Misericordia de Maria y de los Pobres où se trouve l'albergue. L'accueil se fait avec un religieux, tous les pèlerins sont heureux d'arriver, tant le temps est mauvais. Les souliers sont trempés, des journaux sont à la disposition des arrivants. L'albergue est donativo, le repas du soir est prévu pour tous, il faut juste le signaler.