4 mai, aujourd'hui l'étape c'est Salamanca. Je décide d'y passer 2 nuits car c'est une très belle ville qu'il faut visiter. Je fais mes adieux à Francette et Alain car eux, s'arrêtent pour cette année à Zamora.
Mes prévisions ne vont pas se réaliser. Ce matin je pars la dernière du refuge, de plus je ne trouve pas le départ, je cherche, pourtant le village n'est pas grand, je vois devant moi un marcheur c'est Biarjo qui a séjourné dans une pension, on chemine ensemble un bout de chemin, puis vu ma forme peu énergique, je lui demande de ne pas m'attendre. Le parcours débute par un large chemin empierré, les prairies sont aérées, des chênes et des oliviers comme d'habitude agrémentent le décor. J'arrive dans le village de Morille encore endormi vu l'heure que je passe. Je quitte le village par une promenade bordée de conifères. Plus loin un berger sort ses moutons de la bergerie, je m'arrête pour contempler cette vie matinale.
Je continue et arrive devant une barrière qu'il faut franchir et me retrouve dans une lieu de chênes verts, le chemin descend, je longe un muret et arrive dans une prairie où se trouvent des bovins. Je m'aperçois qu'il y a un magnifique taureau parmi ses belles encornées, je ne tarde pas et passe de l'autre côté de la barrière que je referme. En continuant mon chemin j'arrive sur un large plateau et découvre la plaine et au loin Salamanca. Je reprends une large piste que je continue pendant un temps, Casa de Aldeanuevas se trouve à 300m de la piste, un village où il y a un albergue. Je continue toujours sur cette large piste, toujours en vue Salamanca, qui n'en finit pas d'arriver. Arrivé à un croisement, j'ai deux possibilités, une voie à gauche, l'autre tout droit, le guide conseille tout droit, c'est ce que je fais. Je continue et franchis un long raidillon qui mène à la cruz Del Peregrino. J'arrive dans la zone de Salamanca, je passe deux tunnels, une aire de repos avec des bancs, je m'y installe pour faire une pause. L'itinéraire est bien indiqué, j'arrive dans un parc boisé, puis plus loin le pont romain que je franchis.
Je n'ai pas réservé de pension, je ne trouve pas de quoi me loger pour deux nuits, je décide d'aller dans le refuge municipal qui se trouve prés de la cathédrale et de repartir le lendemain faire le chemin.
Quelqu'un d'autre en a décidé autrement, en mettant mon portable à recharger, une personne bien intentionnée me la fauché. Je suis un peu dépitée, je décide d'arrêter dans cette ville. Le portable était le lien qui me permettait de communiquer avec mes proches.
Je décide donc de reprendre l'année prochaine. Covid oblige le chemin se fera plus tard.